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Les sorcières d’aujourd’hui vivent au cœur de New York. Loin des clichés, ces enchanteresses modernes sont considérées par leur clientèle comme des alchimistes qui concoctent des élixirs individuels pour soigner les maux de la vie urbaine. Elles n’ont pas leur pareil pour vous conseiller en termes de compléments alimentaires, à acheter par ailleurs dans votre parapharmacie en ligne pour faire des économies…

Le New York Times a publié un article passionnant au sujet d’une jeune sorcière brooklynoise. Âgée de 29 ans, la jeune Adriana Ayales est propriétaire d’une herboristerie de Brooklyn, qu’elle gère en suivant les principes sacrés de ses ancêtres. D’origine costaricaine, sa grand-mère shaman lui aurait transmis le savoir secret des plantes.

Elle affirme plutôt considérer sa boutique comme un bar. Un bar dans lequel on entre pour parler de ses problèmes quotidiens, comme dans les vieilles pharmacies de quartier. Sauf qu’au lieu de repartir avec un sachet plein de boites d’aspirine, on s’en va avec une infusion de fleurs d’ayahuasca, ou de maté chimarrão. Il s’agit d’infusions traditionnelles issues de la culture des Amérindiens Guaranis.

On s’inspire du quotidien d’Adriana Ayales en sirotant un Club Maté, la version berlinoise du maté chimarrão. On fait entrer la nature dans nos vies quotidiennes avec le site Anima Mundi tenu par Adriana, elle y dévoile quelques petites astuces magiques pour enchanter son quotidien.

La jeune sorcière applique les préceptes d’une nouvelle forme de philosophie new-age qui respecte la nature. Elle collabore avec des cultivateurs de la forêt tropicale costaricaine qui lui fournissent des herbes de première qualité, biologiques, dans le cadre du commerce équitable.

Si vous veniez à visiter The Big Apple, n’hésitez pas à vous arrêter boire une potion magique au cœur de Brooklyn.