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Bien, que personne ne daigne vraiment l’admette, la beauté a un impact majeur sur notre vie quotidienne. De la crèche au milieu professionnel, les « beaux » bénéficient d’avantages que nous ne soupçonnons même pas.

Ainsi, plusieurs études ont prouvé que dès la petite enfance, les beaux sont plus choyés. On prend naturellement plus de photos d’un enfant beau, on lui achète plus de cadeaux aussi. Dans l’imaginaire collectif, le beau est plus méritant que l’homme moyen. Il est aussi considéré comme plus gentil, et plus sociable. Cette attitude est tout autant due au manichéisme qui imprègne la société (les contes de fées nous le disent, les gentils sont beaux, et les méchants sont laids), qu’au charme que peuvent exercer les beaux, et qui semble comme hypnotiser leur auditoire.

À l’école, au lycée, puis à l’Université, les beaux bénéficient de faveurs particulières. En effet, une étude a prouvé que l’on attribuait plus facilement une note excellente aux élèves beaux. En revanche, lorsque la copie est mauvaise, la note ne varie pas. Ainsi, une copie valant un petit 13, peut facilement obtenir un 18 lorsque l’élève est considéré comme beau. C’est ce que l’on appelle l’effet de halo, qui veut que l’on attribue des qualités imaginaires à la beauté.

Les discriminations ne s’arrêtent pas là. Dans le monde du travail, les beaux ont la part belle. Aristote observait déjà : « La beauté est une meilleure recommandation que n’importe quelle lettre ».


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