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Lorsque je dis que j’ai testé Youtube, ce n’est pas que je ne m’y étais jamais aventurée auparavant. Des clips, des tutos de recettes de cuisine, j’en ai consultés. Mais de véritables épisodes didactiques et divertissants à la fois, je n’en avais encore jamais vus. Je pense à la chaîne Dirty Biology ou e-penser, par exemple. J’ai profité de ma semaine de vacances pour lire davantage, notamment sur ce métier plutôt nouveau de youtubeur. Un mot désormais inscrit dans le Petit Robert.

Youtubeur, un métier

La création de site web ou de chaînes Youtube, cela m’a toujours paru étranger et je ne pensais pas qu’on pouvait espérer en vivre. Mais si on s’y prend bien, il se trouve que si. Entre la rémunération mensuelle directement délivrée par Youtube (de l’ordre de 60 centimes d’euro pour 1000 vues), les partenariats avec les marques ou encore les produits dérivés, le youtubeur Poisson Fécond estime que près de 350 francophones s’en sortent au moins avec un smic mensuel. Mais pour cela, il faut être polyvalent, bosseur et trouver le bon filon. Une mission difficile tant la concurrence est rude. Après, il y a toujours les têtes d’affiches, telles que Norman et Cyprien, qui génèrent certainement des mensualités à cinq chiffres !

Depuis peu, l’activité de youtubeur tend à être reconnue et à se professionnaliser. Google, possesseur de la plateforme, se sert de ces jeunes gens créatifs et populaires (ils ont pour la plupart moins de trente ans) comme vitrine pour promouvoir Youtube. C’est ainsi que le géant américain a créé sept Youtube Spaces dans le monde, dont le dernier a vu le jour à Paris l’an passé. Il suffit de comptabiliser un minimum de 1000 vues pour accéder aux 350 mètres carrés logés dans les locaux de Google France, dans le IXe arrondissement. Salle de production, de montage ou encore conseils de professionnels de l’audiovisuel, tout est à disposition gratuitement pour perfectionner ses réalisations.