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Paris, dimanche 5 février 2017. Un jour spécial, celui qui confirmait ma trentaine fêtée la veille. L’effet euphorisant des cocktails s’évanouissant, je prenais tranquillement conscience de la situation. Afin d’assimiler le choc, il me fallait une méthode douce, voire régressive : barboter dans l’eau. J’ai toisé la capitale du haut de mon cinquième étage. Le plan : trouver le meilleur spa du coin. Je rameutai deux fidèles acolytes, enfilai un maillot détendu et détalai, à la recherche d’un fournisseur de hammam, comme une droguée en manque.

Le deux en un : pâtisseries et chaleur enveloppante

Trois missions m’obsédaient : me remplir la panse, m’avachir dans la vapeur d’eau et dégainer quelques phrases bien senties de néo-trentenaire refoulée à mes copines. En l’énonçant à voix haute, c’est apparu évident. La mosquée de Paris nous tendait les bras. Elle et son hammam oriental traditionnel. Direction le quartier du Panthéon, dans le cinquième arrondissement. 16 heures : pic de fréquentation. On se faufilait entre les tables, on respirait les effluves de thé à la menthe, on salivait devant les makrouds.

Priorité au hammam. Ici, pas de chichi. On entrait à peine que la pudeur se dérobait. Des seins de toutes tailles, indolents, avançaient au rythme des pas. Gauche, droite, gauche, droite. On s’empressait de faire pareil, de se déshabiller, de se délester du poids des contraintes et des complexes. On se fondait dans la masse de ces femmes en quête de bien-être. On se laissait gagner par la vapeur qui chauffait et trempait l’épiderme. Étape suivante : se badigeonner de savon noir.

La suite de cet article bientôt sur le blog ! Mais pas de photo de moi cheveux mouillés et maquillage étalé sous l’œil. Vous ne m’en voudrez pas, pas vrai ?