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Cet été ? Je bossais, comme la plupart d’entre nous. Et puis durant mes courts week-ends de récupération intense, j’avais mieux à faire que de m’agglutiner avec les touristes avides de Côte d’Azur. Alors quand il s’est agi de faire de la plongée, j’ai repoussé et repoussé encore l’échéance. Disons que rien ne m’y obligeait, sinon mon envie d’enfouir ma tête dans l’eau froide pour ne plus rien entendre du brouhaha alentour, tout en matant les petits poissons et les fonds rocheux.

Direction le littoral azuréen

Nous voilà en novembre et je me remets à y penser. En farfouillant sur le web, je vois qu’on peut nager avec les requins-marteaux et bouledogues en s’échappant au Mozambique ; ou accompagné de tortues luths en batifolant au large du Costa Rica. Toutefois, je n’ai pas assez de temps pour m’envoler si loin.

Alors j’ai opté pour une balade en mer avec quelques amis, par ici, au large de Beaulieu-sur-Mer. Je sais, je sais… A priori, ça fait moins rêver. Mais il paraît que le sentier de l’Anse des Fossettes, à Saint-Jean-Cap-Ferrat vaut le coup d’œil. Vous savez, c’est l’un de ces sentiers sous-marins balisés, que l’on emprunte en restant en surface.

En bateau avec les copains

Et puis on va louer un de ces bateaux sans permis qui fonctionnent à l’énergie solaire ! Comme ça, on est autonomes et écolo, et on aura évité la foule estivale. Alors, certes, il va nous falloir louer des combi pour survivre. Mais je rêve déjà du joyeux apéritif de la mi-journée que l’on va s’offrir en pleine mer et sous le soleil, les copains et moi.

Au programme donc, e-réservation du navire (parce qu’on est moderne), et location de combinaisons de plongée, de gants et de chaussons, puis courses pour un pique-nique d’enfer.