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Depuis de nombreuses années l’on voit se développer de nouvelles manières de travailler. C’est dans ce contexte qu’une entreprise comme Buro Club a su tirer son épingle du jeu en proposant la location de bureaux à des particuliers. Les spécialistes se penchent sur ces nouveaux concepts qui remettent en cause un système qui jusque-là faisait loi. C’est alors qu’on distingue la génération Y, expression qui fait référence aux jeunes de 18 à 30 ans hyper connectés qui ne verraient plus l’entreprise de la même façon que leurs prédécesseurs et auraient tendance à casser les codes. La génération Y va-t-elle bouleverser le monde de l’entreprise ?

Pour certains c’est déjà le cas ainsi le Figaro Madame vient de publier un article intitulé : « le stagiaire roi : ce monstre de la génération Y » dans lequel sont mis en dérision les attitudes et les propos décalés de la jeunesse. Cet article fait débat sur la toile, l’humour grisant de cet article n’ayant pas toujours été apprécié. Les jeunes de la génération Y se distinguent des autres par leur volonté de trouver un sens à leur travail. De ce fait ils peuvent parfois remettre en cause l’autorité, la hiérarchie ou certains principes inhérents au monde de l’organisation. On leur reproche leur individualisme, leur légèreté, le rapport décomplexé qu’ils peuvent avoir avec l’autorité et leur manque d’implication dans la culture de l’entreprise. Ils ont également un besoin fort de reconnaissance dans un monde instable où le diplôme n’assure plus du travail et où le taux de chômage bat des records. Ils cherchent l’implication, les résultats immédiats et ont besoin de se sentir considérés par leur ainés. Tout ceci n’est pas vu d’un bon œil par les générations précédentes, qui pensent que les jeunes de la génération Y veulent tout avoir tout de suite. Mais selon moi ils sont peut-être ceux qui vont redynamiser et faire évoluer des entreprises désormais trop traditionnelles pour notre époque.