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La grisaille et le métro parisien ont eu raison de feu mon beau bronzage. Et c’est accompagnée de mon traditionnel blues post-estival que je me rends aux défilés de la fashion week, pour retrouver un peu de cette légèreté dont je regrette déjà la fin.

Et quelle ne fut pas ma déception en observant les collections !

Ne vous méprenez pas ! J’ai adoré les vêtements ! Ils honorent et célèbrent un mélange audacieux de l’insolence des années 90 et de l’exubérance des années 80, pour donner naissance à un style nouveau, à la fois minimaliste et luxueux. L’idéal.

Mais qu’est-il arrivé aux chaussures ? Je n’ai vu passer devant moi que des pieds mornes et tristes. Souvent chargés, et abattus. Je les comprenais. Au même titre que le reste du corps, ils méritaient d’être célébrés, embellis, décorés ! Mais non… Engoncés dans de moroses chaussures ternes, ils tentaient péniblement de disparaitre pour éviter une comparaison qui leur serait à l’évidence défavorable.

Et là, je les ai vues ! De splendides Sophia Webster ! Elles avançaient conquérantes le long des catwalks. Et ce fut un festival de couleurs, de gaieté, de féminité ! Des courbes renversantes au charme californien se mêlaient aux motifs ethniques des côtes du Brésil.

Mention spéciale pour les délicieuses Coco, qui habilleront avec élégance les fêtes données au rebord des piscines (la mienne est parée d’un abri Eureka version poolhouse, pour m’assurer une température agréable tout l’année), et les lumineuses Lola Gem qui sauront faire de vous une déesse eighties descendue de l’Olympe des dieux sacrés de la mode. Elles représentent certes un investissement financier, mais il s’agit de vrais petits bijoux de beauté.

Des œuvres d’art qui égayeront, c’est sûr, les pas pressés de mon quotidien hivernal.